Comment expliquer la longévité des Compagnons de la Sainte Famille, cette société théâtrale fondée en 1933 dans ce quartier du Tuquet ? Le rire, simplement le rire et encore et toujours le rire, point d'autre objectif ... Pas étonnant dès lors que leur succès soit encore au rendez-vous après toutes ces années ! La pièce choisie cette saison est un petit bijou de comédie où la "gent masculine" est égratinée gentiment. Elle a été créée en picard en 1994 par la Compagnie Marius Staquet sous le titre "Inne Paire de Pères" : force est de constater que la traduction danss la langue de Molière n'enlève rien au pouvoir comique de la comédie.

Tout se passe dans la maison familiale de Martin et Louise, censés passer des vacances aux Canaries. Nicolas, le fils, délaisse son kot à Bruxelles pour venir étudier chez lui et a entrainé, dans le but secret de la séduire, une amie étudiante en médecine, Caroline. Gustave, le grand-père croyant la demeure vide, fugue de sa maison de retraite et pense passer là une quinzaine de jours très peinard. Arrive aussi Martin, le fils de ce dernier et le père de Nicolas, qui a planté son épouse dans le hall de l'aéroport suite à un coup de fil bidon du boulot ... Il ramène sous le toit familial une secrétaire, Chantal : évidemment pas dans le but de combler des dossiers en retard ... Manque de bol : le grain de sable comme toute bonne comédie seré une grèves des aiguilleurs du ciel. Et Louise débarque ... Tout part alors en carafe, les trois générations masculines vont s'embourber dans les mensonges mais cette fois-ci, les dames vont mener la danse ... Et c'est ... irrésistible de drôlerie !

Deux nouvelles sociétaires plutôt douées

Daphné Broux est Mouscronnoise. Au départ, elle a suivi les ateliers théâtre à La Ruche et y a même organisé un atelier théâtre pour les jeunes. Ensuite, Daphné a durant 9 mois fait partie de la troupe "Les Mouscrobes". En 2009, elle a joué dans "Dessous de table" du collectif Escroc 45. Collègue insti de Christian Derycke aux Maristes, c'est tout naturellement que ce dernier l'a sollicitée. "J'ai accepté avec plaisir afin de retrouver ces sensations de stress positif apportés par la scène, retrouver la complicité avec Christian lors de nos années à l'école des Frères, découvrir de nouvelles têtes et en retrouver d'autres"

Maryse Verdoodt, quant à elle, est tombée dans la marmite du théâtre toute jeune et depuis, elle cumule les activités autour de la scène. Professeur de français aux Maristes, en octobre, elle a été contacté par Christian. "Mettre en scène et créer, c'est bien mais j'ai toujours eu envie de renouer avec le plaisir d'être mise en scène. Au Tuquet, j'ai découvert une pièce très bine écrite et je retrouvais deux amies de l'impro avec qui j'allais avoir de très chouettes scènes. Que du bonheur en vue. Bonheur qui s'est confirmé lors des répétitions."