Les compagnons de la Sainte Famille débutent en mars leur 84ième saison. Au programme, la pièce de Christian Derycke "Une paire de pères".

Ils ont quatre-vingt-quatre ans de vie commune mais pourtant, ils prennent toujours autant de plaisir à se retrouver tous les ans pour jouer la comédie. "Ils", ce sont forcément les acteurs des Compagnons de la Sainte Famille. Si tous ont évidemment changé depuis la création de la compagnie, les nouveaux ont gardé le leitmotiv de leurs aïeux, faire plaisir au public et aux associations ! Pour cette nouvelle édition, les huit comédiens reprennent une pièce créée par le Mouscronnois Christian Derycke "Une paire de pères". "C'est un vaudeville dans la plus pure tradition des cabarets parisiens, précise l'un des acteurs Cédric Vanryckeghem. Toute la pièce est basée sur les quiproquos et les situations étonnantes. Le synopsis est le suivant. Un couple part en vacances. Croyant la maison parentale vide, le fils profite de l'occasion pour venir étudier avec sa copine. Le grand-père fugue de sa seigneurie pour rejoindre le domicile alors que le père, qui a réussi à envoyer seule sa femme aux Canaries, veut passer du bon temps avec sa maitresse ...

C'est un spectacle très amusant, on sent que c'est la demande de notre public qui veut avant tout passer un bon moment". Pour préparer au mieux leur prestation, les acteurs se réunissent depuis la mi-décembre. "A raison de trois répétitions par semaine."

Les bénéfices pour onze associations

Une nouvelle fois, les bénéfices des représentations iront directement à onze associations. "Notre principe est toujours le même. Nous vendons notre spectacle à l'association (prix de la location de la salle du Tuquet et des décors) ensuite c'est elle qui prend en charge la vente des tickets et le bar. L'ensemble de l'argent lui revient donc. De mes souvenirs, nous n'avons jamais joué face à une salle qui n'était pas pleine."

Pour choisir les bénéficiaires, les compagnons de la famille comptent avant tout sur le bouche-à-oreille. "Nous avons nos associations régulières qui reviennent tous les ans. Toutefois, nous voulons toujours laisser une place aux nouvelles qui ont besoin d'un petit coup de pouce. Si on entend qu'une association risque de stopper les fraiss par manque de liquidité, nous faisons le maximum pour faire une séance à son profit", conclut notre interlocuteur.