La Société Royale

"Les Compagnons

de la Sainte Famille"

Troupe de théâtre-amateur du Tuquet (Mouscron)

Les "Compagnons "

Les Compagnons de la Sainte Famille - Revue de presse

La troupe théâtrale du Tuquet joue «Le Samouraï à ma tante» tous les week-ends de mars. Comme d’habitude, le public devrait rire aux éclats.

C’est devenu une habitude. Chaque année, au mois de mars, les Compagnons de la Sainte-Famille retrouvent les planches de la salle paroissiale du Tuquet pour interpréter une pièce de théâtre souvent drôle et divertissante. Cette année, pour la 80e saison, c’est une création de l’auteur belge, René Dugue, qui a été choisie. Il s’agit de la comédie en quatre actes «Le Samouraï à ma tante».

Pilule contraceptive et aliments pour bébé

«L’histoire se joue sur fond de laboratoire pharmaceutique, explique Serge Vande Voorde, metteur en scène. Monsieur Duchemin, directeur, va s’associer avec Monsieur Faber, qui gère un autre laboratoire. Le premier se concentre sur la pilule contraceptive, tandis que le second travaille dans les aliments pour bébé.»

Une heureuse union qui va même en amener une autre. «Monsieur Faber a une conception assez vieillotte des accords commerciaux et exige un mariage pour valider l’accord, poursuit Serge Vande Voorde. S’en suit alors une multitude de péripéties autour de l’organisation de ce mariage. Les rebondissements s’enchaînent et les quiproquos se multiplient. Un ensemble d’ingrédients qui offriront aux spectateurs de bons moments de plaisir.»

Cette nouvelle pièce s’inscrit donc dans la lignée des précédentes. «Nous avons, par le passé, également joué des tragédies, mais l’effet sur le public n’est pas pareil », confie le metteur en scène.

Grande « première » pour Régine

Pour cette cuvée 2013, douze comédiens interprètent le «Samouraï à ma tante». Parmi eux, Régine Boone monte pour la première fois sur les planches. «C’est une sacrée aventure, déclare la dame retraitée. J’étais institutrice primaire et je voulais faire partager mon côté animatrice, caractéristique de mon métier, à plus de personnes. Étant une spectatrice habituée des Compagnons de la Sainte-Famille, j’ai appris qu’ils cherchaient des comédiens. Je me suis donc lancée. C’est ma toute première fois au théâtre et j’espère amener du plaisir aux gens qui viendront nous voir, tout en partageant de la convivialité avec les autres comédiens.»

Outre la première lecture à la fin décembre, Régine travaille d’arrache-pied, avec le reste de la troupe, depuis le 13 janvier. «Nous sommes à quelques jours de la première. Le rythme de travail augmente fameusement et le stress commence à bien s’installer, précise la nouvelle «compagnonne». Je prends toutefois sur moi et me dis qu’il faut bien se lancer. Une fois que le rideau s’ouvrira, je pense que ça va un peu s’estomper. Je vais en tout cas donner le maximum de moi-même. Nous formons une super-équipe qui se sert les coudes. Nous sommes confiants, même si, à force de répéter, nous ne savons pas trop quand et comment le public va réagir.»

Importantissime au théâtre, la connaissance du texte ne dérange pas la néocomédienne. «Ce n’est pas trop dur. Il faut bien étudier à la maison et au fur et à mesure des répétitions, le texte reste en mémoire. Ce qui est peut-être un peu plus compliqué, c’est de veiller au dernier mot du partenaire, afin de savoir quand il faut parler.»

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